description de la recherche
Dans le contexte de la crise climatique, les pays européens se sont engagés à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Cela nécessite un passage à des sources d'énergie tel que l'hydrogène décarboné. De multiples défis scientifiques et technologiques émergent sur l’intégralité de la chaîne de valeur de l’hydrogène: de sa production à son utilisation (mobilités).
Il est bien établi que l'hydrogène induit une fragilisation dans les matériaux métalliques. Cependant, la plupart des études menées sur la fragilisation par l’hydrogène sont réalisées sur des matériaux polis miroir. Pourtant, les procédés de fabrication plébiscités à l’échelle industrielle façonnent la surface. Or, la signature de surface (microstructure, contraintes résiduelles, topographies) laissée par les procédés peut jouer un rôle « barrière » pour limiter l’absorption et la diffusion de l’hydrogène dans les matériaux et améliorer les propriétés fonctionnelles.
L’objectif de ce projet est de comprendre l’impact des différents paramètres d’intégrité de surface sur les cinétiques d’absorption, de diffusion de l’hydrogène dans les métaux et sur les propriétés mécaniques (tenue en fatigue) sous hydrogène qui en découlent. L’intérêt est donc de retarder la fragilisation des métaux par l’hydrogène grâce à un choix de procédés de superfinition adapté.
interêt sociétal, environnemental
Le projet vise à retarder la fragilisation des matériaux par l’hydrogène grâce à un choix de procédés de superfinition adapté. Le projet contribuera donc au développement de la filière hydrogène vert pour atteindre la neutralité carbone. Les domaines et marchés potentiellement intéressés par les travaux d’étude menés dans le cadre du projet ISHy est donc très large. Le Cetim, en qualité de Centre Technique, accompagne les industriels mécaniciens dans la transition énergétique (
projet stratégique HyMEET). En complément du déploiement d’une plateforme de caractérisation et d’essais, le Cetim participe à la dissémination et à la montée en compétence de l’ensemble de la filière mécanicienne. Les résultats du projet seront donc diffusés au travers de l’outil de transfert du Cetim (la Mécathèque) par la rédaction de notes de veilles et la mise en oeuvre d’un webinaire technique. Une vidéo de promotion du projet sera également réalisée.